Ose Immunotherapeutics (OSE) conclut un partenariat avec Veloxis Pharmaceuticals, filiale américaine du groupe de chimie japonais Asahi Kasei. Leur collaboration porte sur les droits mondiaux de FR104 dans le domaine des transplantations d’organes. Selon les termes de l’accord, Ose Immunotherapeutics pourra recevoir jusqu’à 315M€ de paiements d’étapes, dont 7M€ de paiement initial, et des royalties sur les ventes. La biotech nantaise conserve l’entière propriété du produit dans le domaine des maladies auto-immunes. FR104 est un anticorps monoclonal (anti-CD28) permettant de moduler l’intensité de la réponse immunitaire. Il est actuellement évalué en phase 1/2 dans les domaines de la transplantation et une phase 2 est prévue cette année dans le traitement de maladies auto-immunes.Pour rappel, le produit avait déjà fait l’objet d’un accord de licence avec Janssen Biotech en 2016 (155M€ de milestones), avant d’être rétrocédé en novembre 2018 par le laboratoire américain à la suite d’une révision de sa stratégie.
Dans le domaine des thérapies numériques, Voluntis (ALVTX ) conclut une collaboration avec Eisai, dont le siège est à Tokyo. La transaction se réalise par titres, via une augmentation de capital réservée à Elsai de 416 498 € contre1,1% du capital de Voluntis. En s’appuyant sur la plateforme technologique Theraxium de Voluntis, les deux sociétés collaboreront autour de nouvelles thérapies numériques conçus pour les patients et les professionnels de santé dans le cadre des traitements anticancéreux. L’objectif est de commercialiser ces solutions digitales aux Etats-Unis, au Japon et en Europe. En complément, les deux partenaires explorons aussi les développements possibles dans le domaine de la neurologie.
Bioaster collabore avec Evotec pour développer un test de diagnostic rapide de l’infection au virus chikungunya. L’Institut de Recherche Technologique, spécialisé en microbiologie et en infectiologie développera des tests antigéniques pour la détection précoce de l’infection qui est l’un des défis auxquels est confronté le développement des traitements. Actuellement, le diagnostic d’infection est confirmé par des tests sérologiques. Malheureusement, l’augmentation des niveaux détectables d’anticorps survient trop tard pour l’initiation de toute thérapie antivirale efficace. En outre, dans la plupart des sites où des épidémies de chikungunya se sont produites, ce test est rarement disponible et souvent trop cher pour une utilisation généralisée.
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