(Lyon/Biotech/infections nosocomiales résistantes) – Phaxiam Therapeutics (PHXM) prépare le lancement d’une nouvelle étude clinique de phase 2, baptisée PHAGOSCARPA, pour traiter les infections de prothèses vasculaires extra-cavitaires causées par Staphylococcus aureus. Cette étude, sponsorisée par l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) dans le cadre du Programme Hospitalier de Recherche Clinique (PHRC), impliquera 80 patients répartis dans 27 centres cliniques en France. Le protocole est actuellement en attente de validation par l’ANSM, prévue pour le premier semestre 2025. L’objectif de l’étude est d’évaluer l’efficacité des phages anti-S. aureus développés par PHAXIAM, en complément du traitement standard (chirurgie et antibiotiques), dans le traitement de ces infections graves et souvent résistantes. Le taux de succès thérapeutique à 3 mois sera le principal critère d’évaluation, mesurant l’absence d’infection clinique et radiologique ainsi que la fonction normale de la greffe.
(États-Unis/Bioinformatique/Génomique) – MiLaboratories boucle une série A de 10 M$ dirigée par Kfund, basé à Madrid, suivi de Speedinvest, Acrobator Ventures, Ten13, Somersault Ventures, EGB Capital et Courtyard Ventures. Ce financement permettra de lancer Platforma.bio, un kit de développement logiciel pour l’analyse des données de séquençage de nouvelle génération. Ce logiciel permet aux biologistes d’analyser directement des données génomiques complexes, en réduisant la dépendance aux bioinformaticiens et en automatisant le traitement des données. Platforma.bio sera gratuitement accessible aux scientifiques universitaires pour encourager l’innovation et le développement de nouvelles applications analytiques.
(Paris/Biotech/Séparation cellulaire) – Aenitis Technologies complète son financement avec des fonds levés auprès de la Commission européenne, soutenue par la Banque européenne d’investissement et des investisseurs privés. Les 14,5 M€ collectés depuis sa création vont permettre de lancer sur le marché la technologie acoustofluidique de l’entreprise, conçue pour la bioproduction et la thérapie cellulaire. Cette spin-off du CNRS et de l’ESPCI Paris utilise des ondes acoustiques pour manipuler les cellules sans contact physique, minimisant le stress mécanique. L’innovation d’Aenitis Technologies devrait améliorer la qualité cellulaire et réduire les coûts de production.
(Royaume-Uni/Biotech/Rajeunissement cellulaire) – Clock.bio lève 5,3 M$ pour son tour d’amorçage dirigé par LocalGlobe, suivi de BlueYard Capital, Onsight Ventures, et par le Dr Jonathan Milner, fondateur d’Abcam. Ces fonds permettront à l’entreprise de valider ses découvertes liées au rajeunissement cellulaire et de continuer à progresser dans la recherche sur les maladies liées au vieillissement. L’entreprise a identifié plus de 100 gènes qui constituent un “Atlas des facteurs de rajeunissement”, en utilisant un criblage CRISPR à l’échelle du génome et un séquençage d’ARN à cellule unique sur plus de 3 millions de cellules. Ce travail vise à comprendre les gènes régulant le processus de rajeunissement et à les appliquer à des traitements contre les maladies liées à l’âge.
(Pays-Bas/Biotech/Oncologie) – Lumicks décroche un prêt de 20 M€ auprès de la BEI. Les fonds seront utilisés pour accélérer le lancement d’une nouvelle plateforme de mesure de l’avidité cellulaire. Cette technologie, soutenue par l’initiative InvestEU de la Commission européenne, vise à améliorer la découverte de traitements en immunothérapie contre le cancer. L’outil de LUMICKS résout un problème crucial : l’absence de moyens pour mesurer directement l’interaction entre les cellules immunitaires et les cellules cancéreuses, ce qui ralentit le développement des thérapies. Cette plateforme doit permettre aux chercheurs de développer des traitements plus rapidement et de manière plus précise, augmentant ainsi le taux de réussite des essais cliniques.
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