À Paris, la medtech BrightHeart finalise un amorçage de 2M€ auprès de Sofinnova Partners (MD Start III). L’entreprise est au croisement de l’IA et de l’imagerie cardiaque échographique fœtale à l’amélioration de la détection des malformations cardiaques complexes chez le fœtus in utero. « Le diagnostic prénatal des malformations de ce type peut améliorer considérablement les résultats à la naissance, mais en pratique, seulement 30 % d’entre elles sont détectées » a indiqué Cécile Dupont, directrice générale de BrightHeart et associée de Sofinnova Partners. BrightHeart est le quatrième investissement du fonds d’accélération medtech de Sofinnova, Sofinnova MD Start III. La medtech a déjà déposé plusieurs demandes de brevet en Europe et aux États-Unis, a entamé des discussions avec les autorités réglementaires et travaille activement à la préparation des soumissions réglementaires pour son premier produit dans des zones géographiques clés.
En Suède Anocca décroche 34,3 M€ dans un tour dirigé par AMF et Mellby Gård et suivi Michano, Swedbank Robur, Ramsbury, Nidoco et plusieurs family offices et investisseurs privés. Anocca qui a levé plus de 111 M€ depuis sa création en 2014 vise à être la première entreprise capable d’identifier, à grande échelle industrielle, des cibles appropriées sur les cellules tumorales et de générer des récepteurs de lymphocytes T correspondants (TCR). L’entreprise estime que la prochaine génération de thérapies cellulaires, les TCR-T, contrairement aux CAR-T, a le potentiel de cibler pratiquement toutes les formes de cancer. Elle prévoit de faire entrer en clinique sa première génération d’immunothérapies à cellules T dans une indication de tumeur solide en 2024.
À propos de lymphocytes T (bis). Enterome, présente de nouvelles données cliniques pour son essai de phase 2 (ROSALIE) évaluant l’EO2401, son candidat en immunothérapie OncoMimics, en combinaison avec le nivolumab et le bevacizumab, chez des patients atteints de glioblastome. Les résultats montrent une augmentation durable des lymphocytes T CD8+ et une corrélation avec de meilleurs résultats cliniques. L’EO2401 a démontré la capacité d’expansion des lymphocytes T spécifiques des antigènes tumoraux, avec des réponses immunitaires détectables jusqu’à 23 mois. L’ajout de bevacizumab a amélioré l’efficacité du traitement. L’essai a également montré des résultats prometteurs pour la combinaison triple EO2401/nivolumab/bevacizumab. Ces données ouvrent la voie au développement clinique de l’EO2401 dans le glioblastome et aux futures applications de l’immunothérapie OncoMimics.
La Coréenne SK bioscience est autorisée par la Medicines and Healthcare Products Regulatory Agency du Royaume-Uni à mettre sur le marché en Angleterre, en Écosse et au Pays de Galles son vaccin contre la COVID-19 « SKYCovion » chez les personnes de 18 ans et plus. Ce produit devient le huitième vaccin contre la COVID-19, autorisé par l’organisme indépendant de réglementation des médicaments du Royaume-Uni. Ce vaccin à base de protéines, développé avec l’adjuvant pandémique de GSK, peut être stocké à des températures de 2 à 8° Celsius.
LoValTech boucle un amorçage de 2M€ auprès de BPIfrance, du business angel Olivier Hamy et l’incubateur Da Vinci Labs. Ce tour de table complète les financements publics déjà obtenus, notamment dans le cadre du programme i-Lab, pour un total de 2M€. Ces vaccins protéiques à administration par voie nasale seraient capables de mieux protéger l’ensemble des populations contre les maladies infectieuses, comme le COVID-19, en induisant une double réponse immunitaire muqueuse et systémique, qui permet non seulement de protéger des formes graves, mais également de bloquer la transmission du virus.
Coave Therapeutics produit des résultats positifs à 12 mois pour son essai de phase I/II évaluant l’innocuité et l’efficacité de sa thérapie génique, CTx-PDE6b, pour la rétinite pigmentaire (RP) causée par des mutations bi-alléliques dans le gène PDE6B. Ces données soutiennent les préparatifs de Coave pour un essai d’enregistrement avec CTx-PDE6b dans cette indication. À ce jour, CTx-PDE6b a été administré à 17 patients âgés de 18 ans et plus présentant une forme avancée de RP PDE6b en utilisant deux doses croissantes. Le traitement a été administré dans l’œil le plus atteint, tandis que l’autre œil servait de témoin non traité. L’étude va maintenant inclure une nouvelle cohorte de six patients âgés de 13 à 25 ans présentant une maladie à un stade plus précoce.
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