(15H BIOTECH EXPRESS MERCREDI 20 AVRIL 2022)
Aux Etats-Unis Celogics, qui se déploie comme Treefrog dans la production de thérapies cellulaires dérivées de CSPi va lancer une unité de bioproduction de 1900 m2 à proximité de Seattle dans l’Etat de Washington. Cette installation utilisera les processus de différenciation, d’expansion et de contrôle de la qualité de NEXEL, un leader de la technologie CSPi en Asie.
MedinCell (MEDCL) et son partenaire Teva ont reçu un refus de la FDA pour la mise sur le marché de TV46000/mdc-IRM (suspension injectable sous-cutané de rispéridone à libération prolongée) dans le traitement de la schizophrénie. L’agence américaine qui ne peut approuver en l’état le candidat médicament « propose dans la mesure du possible, des mesures correctives et émet des recommandations pour obtenir une approbation », précise la biotech montpelliéraine. Teva prépare donc les prochaines étapes et travaillera en étroite collaboration avec la FDA pour répondre à ses recommandations. Pour rappel, la demande de mise sur le marché reposait sur les données de phase 3 de deux études pivots (RISE et SHINE) évaluant l’efficacité, l’innocuité et la tolérance à long terme du TV46000 dans l’indication. A la suite de cette nouvelle, l’action MedinCell cotée à Paris perdait plus de 20% ce matin.
L’Américaine Regeneron rachète Checkmate Pharmaceuticals pour 250 M$. Fondée en 2015, la jeune biotech spécialisée en immuno-oncologie, a vu son cours de bourse chuter de moitié au Nasdaq en l’espace d’1 an. Du coup, en offrant 10,50 dollars par action, Regeneron paie 4 fois plus que le marché. La pharma a largement les moyens, son traitement anti-coronavirus ayant généré à lui seul 7,5 Mds$ de ventes l’année dernière. Mais c’est la 1ère fois en 35 ans d’existence, qu’elle rachète une entreprise pour accéder à un médicament en développement. Il s’agit du principal actif de Checkmate, vidutolimod, conçu pour stimuler l’activité anti-tumorale des lymphocytes T. Regeneron estime le candidat prometteur en tant que thérapie combinée. Il est actuellement évalué sur l’homme dans les cancers de la peau et du sang en association avec Opdivo, Keytruda de Merck et Bavencio de Pfizer.
Sionna Therapeutics boucle une série B de 111 M$. Le tour a été dirigé par OrbiMed aux côtés du fonds souverain du Qatar et d’investisseurs historiques comme RA Capital, TPG’s The Rise Fund, Atlas Venture ainsi que la Cystic Fibrosis Foundation qui a participé à hauteur de 5 M$. La biotech qui a levé 150 M$ au total depuis sa création en 2019, prévoit de lancer d’ici 1 an, deux actifs dans des études de phase 1 pour les patients atteints de mucoviscidose. À l’heure actuelle, Vertex Pharmaceuticals est leader dans cette indication développant la moitié des médicaments approuvés par la FDA. Sionna espère avec ses petites molécules parvenir à restaurer complètement – et non partiellement comme les traitements actuels – la fonction CFTR dans la fibrose kystique, défectueuse chez les patients atteints de mucoviscidose.
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