(Paris/Biotech/LHON) – GenSight Biologics (SIGHT) soumet le dossier réglementaire actualisé pour la thérapie génique LUMEVOQ à l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) pour le redémarrage du programme d’accès précoce en France. La demande documente la fabrication réussie de LUMEVOQ, y compris le mélange de deux lots de substances médicamenteuses GMP pour optimiser le nombre de flacons disponibles pour une utilisation clinique et la réussite de tous les tests de contrôle qualité requis. LUMEVOQ est en cours de développement comme traitement de la neuropathie optique héréditaire de Leber (LHON) causée par un gène mitochondrial muté ND4. Les premières injections pourraient être effectuées d’ici fin décembre.
(Marseille/Biotech/Oncologie) – Comme prévu Jonathan Dickinson succède à Hervé Brailly, co-fondateur d’Innate Pharma (IPH) et Président du Directoire par intérim durant la période de recherche. Cette nomination a pris effet le 1er novembre dernier. Jonathan Dickinson occupait le poste de Vice-Président Exécutif et Directeur Général Europe chez Incyte depuis 2016. Avant de rejoindre Incyte, Jonathan Dickinson a exercé des responsabilités de cadre dirigeant avec un fort leadership chez ARIAD Pharmaceuticals, une biotech américaine spécialisée en oncologie, et chez Bristol-Myers Squibb. Il a auparavant passé 13 ans chez Hoffmann-La Roche, où il a contribué au succès de plusieurs produits phares en oncologie.
(Paris/Medtech/Cardiologie) – Carmat (ALCAR) met en avant l’augmentation de l’adoption en Europe de son cœur artificiel Aeson comme solution de pont à la transplantation pour les patients souffrant d’insuffisance cardiaque biventriculaire avancée. Au 31 octobre 2024, 30 patients, dont 16 en France, ont reçu une transplantation cardiaque après avoir été maintenus en vie par le dispositif Aeson. En moyenne, le dispositif a soutenu la fonction cardiaque des patients pendant 156 jours avant qu’un cœur humain ne devienne disponible pour la transplantation. Pour certains patients, la durée maximale observée a été de 308 jours.
(Irlande/Biotech/Maladies rares) – Oranda Therapeutics lance sa levée de fonds de série A (montant cible non dévoilé) pour financer ses opérations commerciales en Europe et l’acquisition d’actifs stratégiques. L’entreprise est en négociations exclusives pour obtenir les droits de commercialisation d’un médicament destiné au traitement de l’hyperphagie chez les patients atteints du syndrome de Prader-Willi (PWS), avec un potentiel de ventes maximal supérieur à 100 M€. Ce médicament est actuellement en phase d’étude 2b et devrait entrer en phase 3 en 2025, si les résultats sont favorables. Oranda prévoit également de lancer son premier produit commercial pour les maladies rares dès le premier semestre 2026. Selon Ahmed Al-Derzi, PDG, Oranda vise à améliorer l’accès aux traitements pour les patients atteints de maladies rares en Europe, tout en offrant aux investisseurs une opportunité unique sur ce marché en croissance rapide.
(États-Unis/FoodTech/Conception protéique) – Cofondée en 2009 par le lauréat du prix Nobel et professeur de biochimie à la faculté de médecine de l’université de Washington, David Baker, Azerda passe le cap des 10 tonnes de production de son stévia ProSweet RebM, un édulcorant naturel sans calories. La quantité de stévia produite permet de créer 750 millions de doses individuelles d’édulcorant ayant la même douceur qu’une portion de sucre, mais sans calories. Azerda exploite la puissance de la technologie Intelligent Protein Design™, qui associe la conception de protéines basée sur la physique et des algorithmes d’IA pour créer, valider et fabriquer de nouvelles protéines et enzymes.
(Finlande/FoodTech/Protéines végétales) – Happy Plant Protein boucle un tour de pré-amorçage de 1,8 M€ mené par Nordic Foodtech VC, avec la participation de Butterfly Ventures et de Business Finland. Cette start-up finlandaise spécialisée dans les technologies alimentaires, issue du Centre de recherche technique VTT de Finlande, déploie et commercialise un procédé permettant de fabriquer des ingrédients à base de protéines végétales de haute qualité, avec une teneur en protéines de 70 à 80 %. La méthode peut être utilisée avec les machines existantes. Elle permet le développement rapide de nouveaux produits et une entrée rapide sur le marché. En outre, elle peut permettre aux fabricants et aux marques alimentaires locaux de produire leurs protéines végétales, éliminant ainsi la dépendance à l’égard des sources étrangères.
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