(BIOTECHFINANCES N°962 Lundi 25 octobre 2021) C’est un amoureux de la musique classique et plus particulièrement des harmonies profondes du style baroque qui orchestre désormais la stratégie médicale de Pherecydes Pharma. La biotech nantaise ne saurait mieux signifier l’importance du contrepoint – technique essentielle pour développer simultanément plusieurs lignes mélodiques – au moment où elle s’apprête à démarrer au moins deux études cliniques avec ses phages. En bourse depuis le début de cette année, elle a d’ailleurs tout intérêt à soigner sa partition. Pascal Birman, notre francophone de la semaine succède à Brigitte Palestro qui fait valoir ses droits à la retraite et quittera ses fonctions définitivement en janvier 2022. Le nouveau directeur médical affiche 30 ans d’expérience dans le domaine de la recherche médicale et du développement pharmaceutique, notamment dans l’endocrinologie et les maladies métaboliques. Après une carrière de médecin au sein de l’AP-HP (1981-1990), il a rejoint le groupe Servier en tant que chef de projets internationaux, puis a assuré les fonctions exécutives de directeur de recherche thérapeutique et de directeur opérationnel clinique pour l’Europe et l’Asie. En 2004, il a rejoint le groupe pharmaceutique Ipsen où il a évolué pendant 13 ans à plusieurs postes clés jusqu’ à devenir le vice-président des programmes de développement clinique mondial. Tout récemment, il opérait comme directeur médical adjoint chez Genfit. Le voici propulsé de la NASH à l’ antibiorésistance un sujet plus que jamais au cœur de toutes les mobilisations.
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