vendredi 7 novembre 2025
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SÉRIE C EN VUE !

▶️ 4 min

Coave Therapeutics, qui développe une thérapie génique unique au monde pour la rétinite pigmentaire causée par des mutations bi-alléliques du gène PDE6B, vient de dévoiler les résultats positifs sur 12 mois issus de son essai de phase I/II en cours, évaluant la sécurité et l’efficacité de son traitement baptisé CTx-PDE6b. “17 patients européens ont été traités sur un œil. Parmi eux, les patients atteints de la maladie à un stade très avancé, proches de la cécité, ont reçu une faible dose du produit. Sur ce type de patients, les signaux d’efficacité ont été observés après un suivi à 3 ans. Pour les patients dont la maladie était à un stade moins avancé, avec un champ de visuel de 10 degrés minimum, le traitement qui a été administré à la plus forte dose a montré des signaux d’efficacité sur plusieurs paramètres à 12 mois. Dans tous les cas, les résultats en termes de sécurité sont bons”, résume Rodolphe Clerval, CEO de Coave Therapeutics. Dans le détail, les six yeux traités à la plus forte dose ont montré des résultats d’efficacité positifs sur six critères évalués, à savoir cinq paramètres cliniques (meilleure acuité visuelle corrigée, champ visuel, micropérimétrie, test de sensibilité plein champ et test de mobilité) et un paramètre anatomique. “Une progression favorable significative de la sensibilité des quatre locus centraux de la rétine a été observée dans les yeux traités par rapport aux yeux non traités”, ajoute Rodolphe Clerval.

La rétinite pigmentaire PDE6b est un type de dystrophie rétinienne héréditaire. Une maladie rare qui touche environ 5 000 personnes dans les pays industrialisés, dont 2000 personnes en Europe et 2000 personnes aux Etats-Unis, et pour laquelle il n’existe actuellement aucun traitement approuvé. Elle est en général diagnostiquée autour de 10 ans. Les patients perdent d’abord de la visibilité nocturne, puis la maladie se détériore, avec la perte progressive des photorécepteurs. La vision périphérique se restreint au fil du temps, jusqu’à la cécité totale au-delà de la quarantaine. “Notre thérapie, qui consiste à remplacer le gène déficient, a pour mission de ralentir ce processus, voire de le stopper. Pour pouvoir présenter le plus grand intérêt médical possible, nous souhaitons traiter les patients dès les premières phases de développement de la maladie”, précise Rodolphe Clerval. C’est pourquoi Coave Therapeutics a demandé à l’ANSM d’étendre leur étude à des patients plus jeunes. “C’est désormais officiel : nous avons obtenu cette approbation réglementaire pour étendre l’étude actuelle à six patients âgés de 13 à 25 ans présentant des stades précoces de la maladie”, se félicite celui qui a pris la direction de la biotech en 2021. Le premier patient de l’étude d’expansion devrait recevoir le traitement en juillet 2023.

La phase III en 2025 et une commercialisation d’ici à 2030

Ces premiers résultats d’innocuité et d’efficacité soutiennent les préparatifs de Coave pour un essai d’enregistrement avec CTx-PDE6b dans cette indication, à la fois en Europe, mais aussi aux Etats-Unis. “En plus de lancer la phase I/II sur des patients plus jeunes, nous visons un démarrage de l’étude de phase III en 2025, sur 40 à 50 patients en Europe et aux Etats-Unis, pour une commercialisation avant 2030”, confie Rodolphe Clerval, ravi de conforter sa société au rang de pionnier dans cette indication. Et qui ne se dit “pas inquiet” quant aux difficultés extrêmes que rencontrent les biotechs de thérapie génique dans leurs parcours réglementaires. “Il existe déjà un traitement qui a été approuvé dans le secteur de la rétinite pigmentaire : le Luxturna. Ce produit, qui ne vise pas le même gène que le nôtre et qui concerne une population encore plus rare, est commercialisé par Novartis et par Roche depuis 5-6 ans pour un prix officiel d’environ 800 000 euros pour les deux yeux”, note Rodolphe Clerval. Et de poursuivre : “Le chemin réglementaire a déjà été créé, ce qui signifie que les autorités réglementaires sont formées sur ce genre de thérapie génique. Cela nous permet de mieux anticiper les conditions d’enregistrement.

Rodolphe Clerval, CEO de Coave Therapeutics

Prochaine étape cruciale pour Coave Therapeutics : un tour de table de Serie C. “Nous sommes actuellement en train de rencontrer des investisseurs. Nous sommes déjà en due diligence avec certains d’entre eux. On espère conclure d’ici la fin de l’année”, abonde Rodolphe Clerval. Pour rappel, la biotech avait déjà opéré une levée de fonds de 4 M€ en tour A, avant de récolter 31,2 M€ au total en Serie B : 11,9 M€ en 2017, puis 21,2 M€ en juillet 2021 avec quelque 10 VC qui l’ont soutenue, comme Seroba Live Sciences, Théa Open Innovation et Eurekare ainsi que les historiques Fund+, Omnes Capital, V-Bio Ventures et Kurma Partners, entre autres. A ce moment-là, la biotech, qui s’appelait Horama, a changé de nom et de stratégie. “Nous sommes passés d’une société mono-produit à une stratégie diversifiée, avec trois axes majeurs de développement”, rappelle Rodolphe Clerval. D’un point de vue thérapeutique, Coave développe donc sa thérapie CTx-PDE6b, mais aussi trois programmes pré-cliniques ciblant l’atrophie multisystématisée, la sclérose latérale et la maladie de Parkinson de sous-type GBA1, qui touche 15% des patients atteints de cette maladie neurodégénérative. “Sur cette dernière indication, nous avons des résultats positifs sur la souris et le singe et nous visons un essai de phase I/II en Europe et aux Etats-Unis sur une vingtaine de patients en 2025”, expose Rodolphe Clerval. Enfin, Coave est en “discussions avec plusieurs sociétés pharmaceutiques” pour mettre en place “des accords de licence” en vue de leur délivrer des gènes de médicaments via leur plateforme technologique ultra-innovante, baptisée “ALIGATER™” (‘AAV-Ligand Conjugate’), qui est “dotée de vecteurs plus efficaces et mieux tolérés que la concurrence, avec une transduction et une biodistribution nettement améliorées dans le système nerveux central et l’œil”. Une combinaison d’activités qui “dérisque” la biotech… ce qui rassure les investisseurs.

            Marine Rabreau

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