(BiotechFinances n°973 lundi 31 janvier 2022) Notre francophone de la semaine, Yann Duchesne, ancien directeur général de McKinsey, prendra les rênes de Theraclion à la fin du mois. Son parcours orienté finance, débute il y a 20 ans. « En 2002 je suis entré dans le monde du private equity, et j’y ai œuvré pendant 13 ans », raconte Yann Duchesne. Mais le nouveau président exécutif de Theraclion connaît aussi très bien l’univers des entreprises puisqu’il siège à plusieurs conseils d’administration. « Ma feuille de route est très simple, concentrer Theraclion sur trois classes thérapeutiques : les veines, la thyroïde et le cancer du sein » expose-t-il. L’année 2022 sera chargée pour la medtech qui propose comme alternative à l’acte chirurgical un traitement robotisé par ultrasons focalisés de haute intensité (HIFU). Son dispositif d’échothérapie a déjà obtenu le marquage CE pour le traitement non invasif des varices avec Sonovein et des fibroadénomes mammaires et nodules thyroïdiens avec Echopulse. “La priorité est de finaliser tous les essais cliniques en Europe et aux Etats-Unis dans les deux années qui viennent” résume-t-il. Aux Etats-Unis, les études de faisabilité pour le traitement du cancer du sein en vue d’obtenir les autorisations de la FDA démarreront cette année. En Europe, Theraclion finalisera au cours des prochaines semaines le protocole d’une étude à sept bras dans le traitement des veines. Pour atteindre ses objectifs, Theraclion va mobiliser ses actionnaires mais aussi des investisseurs extérieurs. Elle souhaite lever au cours de l’année 15 M€ pour son programme veineux, 10 M€ pour le traitement de la thyroïde et 20 M€ pour celui du cancer du sein en Europe. Yann Duchesne espère aussi nouer prochainement un partenariat stratégique en Chine, dans le domaine des maladies thyroïdiennes. Son objectif est limpide faire de Theraclion un leader mondial des traitements par robotique.
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