OSE Immunotherapeutics (OSE), conclut un accord avec Cenexi, une CDMO française pour la production des lots cliniques de CoVepiT. Ce vaccin de seconde génération contre la COVID-19 développé par la biotech nantaise est en cours de phase 1 et cible 11 protéines du virus (Spike, M, N et plusieurs protéines non structurales. Il a pour objectif de couvrir tous les variants existants et futurs du SARS-CoV-2. Les lots cliniques de CoVepiT.produits par Cenexi seront utilisés pour toutes les phases de développement. La ligne de production mise en place sur le site de Hérouville-Saint-Clair en Normandie dispose d’une capacité disponible de remplissage de 40 millions de flacons par an. (Lire Biotech Finances n°942 du 3 mai 2021 : « Jusqu’à 315 M€ de Milestones pour OSE »)
Adocia (ADOC) lance une étude de phase 1 en collaboration avec le Dr Ahmad Haidar, de l’Université McGill au Canada, afin d’évaluer son produit BC LisPram administré chez 16 patients atteints de diabète de type 1 en comparaison à l’insuline rapide lispro. Pour la première fois, une combinaison unique de deux hormones clés dans la régulation de la glycémie, un analogue d’insuline à action rapide et un analogue d’amyline, sera testée dans une seule pompe. Pour rappel, la biotech lyonnaise spécialisée dans le traitement des maladies métaboliques développe deux produits : M1Pram en stylo pour une administration au moment des repas, actuellement en phase 2 clinique, et BC LisPram.
L’Organisation européenne pour la recherche et le traitement du cancer (European Organisation for Research and Treatment of Cancer) et le laboratoire Pierre Fabre nouent un partenariat stratégique dans le mélanome réséqué de stade 2 avec mutation BRAF. Cette collaboration comprend la planification, la conception et la mise en œuvre d’une vaste étude de phase 3, dont l’objectif est d’examiner l’usage de thérapies ciblant les mutations aux gènes BRAF et MEK afin de réduire le risque de rechute chez les patients concernés. L’étude est actuellement en cours d’approbation par les autorités.
Electroducer boucle une série A de 3 M€ pour commercialiser son produit en Europe et aux Etats-Unis courant 2022. La medtech grenobloise développe un dispositif médical pour le traitement des valvulopathies, Une première levée de fonds d’1 M€ avait été réalisée en 2018 lors de la création de l’entreprise.
Cibiltech, spécialisée en logiciels de médecine prédictive, obtient le marquage CE en classe IIa sous le nouveau règlement Européen MDR, pour son produit Predigraft. Il s’agit d’un logiciel médical qui permet de prédire la survie individuelle long-terme du greffon rénal afin d’améliorer la prise en charge des patients greffés. Il a été développé à partir de la technologie iBox, algorithme de Paris Transplant Group (INSERM UMR 970 / AP-HP / Université de Paris),
Le récent feu vert de la FDA au médicament controversé de Biogen, l’Aduhelm, dans Alzheimer a inspiré un accord de 565 M$ entre China’s Simcere et la biotech allemande Vivoryon Therapeutics. Le laboratoire chinois obtient ainsi les droits exclusifs localement pour un médicament anti-amyloïde en phase 2b et prendra en charge la suite du développement clinique en Chine. La petite molécule candidate, le varoglutamstat, cible un sous-type d’amyloïde connu sous le nom de N3pE ou pGlu-Abeta. En parallèle de cet accord, Simcere a posé une option sur un anticorps préclinique de Vivoryon Therapeutics qui cible de la même manière l’amyloïde N3pE. (Lire Biotech Finances n°947 du 4 juin 2021 « La FDA, Biogen et l’aducanumab : les liaisons dangereuses »)
En Belgique, Novalis Biotech clôture un fonds healthtech de 25 M€. Parmi les souscripteurs figurent des institutionnels tels que Participatie Maatschappij Vlaanderen (PMV), des family offices, ainsi que HNWIs. Novalis Biotech Acceleration Fund sélectionnera des entreprises qui transforment les soins de santé grâce à des technologies innovantes dans des domaines comme la génomique, la bioinformatique, les outils de recherche ou de fabrication de médicaments, les diagnostics et la médecine personnalisée. Le portefeuille sera réparti entre les projets d’incubation en phase d’amorçage (start-up) et les projets d’accélération à un stade de développement plus avancé (scale-up). Le fonds qui a déjà pris deux participations dans la start-up française Grapheal, spin-off du CNRS de Grenoble, et la belge RheaVita, prévoit d’étendre davantage ses investissements hors Benelux, en Europe occidentale et aux États-Unis.
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